Vous alliez jusqu’à glisser de l’argent en cachette dans mes
choses, dans ma voiture ou chez moi, quand je m’ostinais à refuser ‘’votre aide’’.
Quand je vous disais que vous exagériez,
que je ne saurais vous rembourser, que je ne voulais pas avoir l’impression d’être
en dette, quand je vous gueulais de me crisser patience, de garder votre
argent, quand je vous disais que j’étais une pute, pas une copine potentielle,
et que jamais je ne vous aimerais, que jamais on ne serais en couple, que j’avais
pas pour ''devoir'' de vous rendre heureux, juste de vous faire jouir!
Vous deveniez si doux, si gentils, si compréhensifs… Ou si crus, si méchants, si incisifs. Et certains d’entres vous, vous avez
insistez. Vous êtes allé jusqu’à me
retrouver dans mes moindres recoins, jusqu’à me cerner dans mes moindres
douleurs, jusqu’à vous pointer dans la chambre ou on m’avait enfermée, pour que
je ne tue pas, que je ne me tue pas, que je ne vous tue pas. Vous avez voulu me sauver. De ma putasserie, de ma misère, de mes
profondeurs obscures. Vous avez voulu
tant et tant. Et je vous répétais :
Arrête! Je ne peux pas! Lâche-moi! Éloigne-toi!
Et vous m’avez fait peur. Tous. Avec vos ambitions et désirs sans limites,
avec vos yeux humides mais tellement hypocrites, avec vos mains trop lourdes et
vos paroles trop fortes… Vous m’avez mal
aimé, effrayée, achevés, presque tué. Et
j’ai tout arrêté, comme vous le souhaitiez tant, et je vous ai quitté, ça s’était
pas prévu, alors vous continuez, même si c’est comme me dire qu'au fond tout était faux, que vous me bullshitiez... Et
puis vous continuez, et puis vous m’harcelez, même si je suis comme morte,
peut-être même toute morte.
Non... Je suis pas morte. Presque, mais pas complètement...
Parce que si je l’étais, je n’aurais plus cette peur. Je n’aurais pas de mal à me foutre de vous, de
vous, de vos demandes et de tout vos messages, qui disent que finalement, oui,
si je pars je dois. Mon âme pour
certains, ou l’argent que j’ai pas, mon cœur pour certains autres, ma vie pour
les plus fous…
Crissez moi patience! Laissez moi tranquille!
J’ai quitté cette merde, dont vous faisiez
parti, et je ne vous dois rien, et vous m’avez tout pris! Vous m’avez trop donné pour mieux trop me
reprendre, vous m’avez toute brisé pour mieux me réparer, et voulez-vous me
tuer pour enfin m’enterrer? Ou me faire souffrir, peut-être, pour en
jouir? Je ne sais pas haïr, mais tous, je
vous déteste, je ne sais pas aimer mais je vous l’avais dit…
Laissez moi tranquille, je ne vous doit rien, vous m’avez
tout pris, j’ai presque plus rien... Laissez moi rêver que ne rêve plus, de ce
monde trop noir ou l’on s’est connu, laissez moi tranquille, laissez moi aller,
je vous ai donné, tout ce que j’avais, je vous ai aimé, une seconde peut être,
mais je vous déteste de ne pas partir, de m’emprisonner sous de faux prétextes,
laisser moi tranquille, crissez moi patience, branlez-vous sagement avec votre
argent…
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